La crise, quelle crise ? Pas dans les musées en tout cas comme en témoigne le calendrier des événements en 2014. Si l'on sent bien qu'individuellement les lieux d'art n'ont pas toujours les moyens qu'ils réclament (c'est dans la nature des choses) et qu'ils doivent rogner à la marge l'envergure de leurs manifestations, dans l'ensemble il y a un décalage entre la situation économique française morose et la bonne santé de la vie artistique. Le contraste culturel est plus saisissant encore quand on traverse les frontières vers l'Italie ou l'Espagne par exemple. Vu du côté du public, l'offre reste abondante et son problème principal reste de choisir entre de multiples propositions. Le tissu culturel va même s'étoffer davantage avec l'ouverture du Musée Soulages à Rodez et la fin des travaux du Musée Picasso. Sans compter la multiplication des événements marchands qui sont tout autant des occasions de contempler des oeuvres d'art.