Eclairage, en avril 2012, sur les particularités de la profession de conseiller en investissement financier (CIF), en France. Un professionnel auquel les épargnants recourent pour identifier les bons placements, alors qu'ils ne peuvent plus affronter seuls la complexité des marchés. L'avantage de cette catégorie de professionnels : ils sont très encadrés, régulièrement formés et indépendants. Toutefois, l'indépendance passe par la transparence de la rémunération et est susceptible d'être remise en cause par les commissions que leur versent les banques et autres fabricants de produits financiers. D'où la réforme MIF 2 (marchés d'instruments financiers) qui vise à interdire la ″marge arrière″ au profit de la seule rémunération du dit-conseil par leur client, sous forme d'honoraires. Une mesure redoutée par les CIF dès lors qu'elle pourrait de fait entraîner la disparition de leur profession. L'étendue de leur offre de placement et la bonne image dont ils jouissent leur permettent pourtant de continuer de prendre des parts de marché aux banques.