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Un Autre regard sur la répartition des richesses en Europe

Numéros de page :
13 p. / p. 20-32
La crise de la dette souveraine a conduit à une importante réforme institutionnelle de l'Union européenne, sans pour autant que soit clairement défini un mécanisme de sortie solidaire de crise - fédéralisme financier ou communautarisation de la dette - ce qui ne va pas sans provoquer de tensions. En témoigne, le système de contribution du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui fait de l'Allemagne le principal contributeur, suivie de la France et de l'Italie. Or, selon une récente étude de la Banque centrale européenne (BCE), le capital moyen d'un ménage allemand était en 2010 de 195 200 euros, un niveau inférieur au capital moyen des foyers des autres pays de la zone euro. Plusieurs pays du sud de l'Europe, comme l'Espagne, l'Italie ou Chypre, disposent, quant à eux, de patrimoines moyens par ménage supérieurs à la moyenne allemande. Cette étude de la BCE doit toutefois être relativisée et remise en perspective car comme bien souvent le diable se cache dans les détails...