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Christian de Portzamparc

Numéros de page :
4 p. / p. 10-12, 14
A peine revenu de New York, en partance pour Rio, le plus discret des grands architectes français, le premier à avoir décroché le prestigieux prix Pritzker, reçoit dans son atelier parisien, près du parc Montsouris. Dans son pigeonnier, trop ensoleillé à son goût en cette belle matinée d'avril, il parle, d'une voix douce, de sa recherche du mieux-vivre-ensemble à travers son concept de « l'îlot ouvert », et de la nécessaire réconciliation entre le passé et le futur. Choisi pour plancher sur le Grand Paris, il n'a jamais cessé de penser la ville, nourrissant sa réflexion d'urbaniste de ses expériences en France et à l'étranger. Très urbain, le maître d'oeuvre de la Cité de la musique, à Paris, et de la tour LVMH, à New York, ne mâche pas ses mots, quand il le faut, pour fustiger les opposants aux projets de la Samaritaine et de la tour Triangle, accrochés, dit-il, « au désir mortifère du statu quo ».