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2012, un marché de l'art en petite forme

Numéros de page :
6 p. / p. 19-24
Dans un monde toujours autant traversé de conflits, où le chômage ne cesse de progresser dans les pays occidentaux en raison du ralentissement économique et de la désindustrialisation, nombre de secteurs économiques (automobile, presse...) se satisferaient d'un tassement de leur activité. En raison d'un nombre limité d'acheteurs, le marché de l'art ne cesse de faire le yo-yo dans des amplitudes excédant largement les mouvements de l'économie. Il faudra donc attendre le bilan 2013 pour appeler ″consolidation″ la stabilisation du marché en 2012, avant une reprise ou l'annonce d'une décrue plus profonde. D'autant que le marché de l'art est complexe : de plus en plus mondialisé, il s'organise en de multiples canaux de diffusion et en encore plus de secteurs. Ce bilan annuel tente de le rendre un peu déchiffrable. Nous invitons également nos lecteurs à découvrir l'analyse de nos auteurs sur les grandes manoeuvres dans les galeries parisiennes et sur le rôle croissant des ports francs et de leur fiscalité avantageuse.