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Jean-Marc Germain, député PS des Hauts-de-Seine

Numéros de page :
2 p. / p. 22-23
Jean-Marc Germain aura été un député frondeur avec regret. "Tout avait si bien commencé", soupire-t-il dans son "Journal" (Edition de l'Atelier). Mais ce proche de Martine Aubry veut croire que le quinquennat de Hollande peut encore bien finir. Aussi aimerait-il bien prendre la casquette du reconstructeur, au besoin en entrant au gouvernement. A condition bien sûr de respecter les engagements inscrits dans la motion A présentée au congrès du Parti socialiste. Cette motion est pour le député un véritable bréviaire. Elle est légitime parce que majoritaire. Elle est pertinente parce que co-écrite avec la plume de Martine Aubry. Elle a même été discutée avec le président de la République ! Ce qui n'est pas anodin. C'est dire qu'il y a tous les tampons, y compris ministériels, pour appliquer la ligne économique de cette "nouvelle démocratie". La réorientation du pacte de responsabilité vers l'investissement public et une réforme fiscale en sont les deux projets phares. Inutile de préciser que les "aubrystes" ne comprendraient absolument pas que le sommet du pouvoir se dérobe une fois de plus dans une synthèse molle. Le chemin vers 2017 est pour François Hollande de plus en plus étroit.