En 2014, la croissance économique des grands pays émergents a ralenti tandis que la plupart des économies avancées - hormis les Etats-Unis et l'Allemagne peinent à sortir de la récession. Dans ce contexte de faible activité, la chute du cours du baril de brent - de 110 dollars en 2011 à 60 dollars fin 2014 - peut apparaître comme une bonne nouvelle pour certains. Si l'impact net de la diminution du prix de l'or noir est ainsi globalement positif, les conséquences sont en revanche moins favorables pour les pays producteurs. Les pays de Golfe, dont la monnaie est liée au dollar, sont contraints de compenser la chute du prix du baril en puisant dans leurs avoirs. De son côté, la Russie a misé sur la dépréciation du rouble, au prix d'une forte inflation.