Pétanque nantaise
Bulletin : La Revue dessinée 11
01 mars 2016
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Numéros de page :
6 p. / p. 182-187
Pratiquée depuis le début du XXe siècle, la boule nantaise reste peu connue, même parfois dans l'ancien fief de la construction navale. La discipline est une cousine de la pétanque : des sphères de deux couleurs doivent se rapprocher d'une genre de cochonnet appelé "le petit". Sauf qu'ici le terrain est incurvé et se termine par une planche de bois, le talon, sur laquelle la boule que l'on fait rouler - sans jamais la lancer - peut rebondir. Si on ignore l'origine exacte de ce sport longtemps réservé aux hommes, la légende veut qu'il ait été inventé par des ouvriers dans la cale d'un bateau, d'où la forme de l'aire de jeu. Le dessinateur Hervé Tanquerelle s'est essayé à ce cauchemar du daltonien, où les boules rouges sont baptisées "les blanches" et les boules vertes, "les noires". Une dizaine d'amicales, souvent des bars, font aujourd'hui vivre la discipline qui requiert adresse et précision, mais aussi un bon lever de coude.