Ceux qui croient que le frisbee consiste à lancer un disque siglé aux couleurs d'une boisson anisée pour qu'il finisse par s'écraser mollement dans le sable mouillé risquent d'être surpris. Idem pour ceux à qui le frisbee fait invariablement penser à d'athlétiques bellâtres jouant nonchalamment sur les campus californiens. La discipline, dont les origines remontent au XIXe siècle et l'arrière-boutique d'une pâtisserie, ne se pratique pas que sur la plage ou dans les parcs américains. C'est un des rares sports collectifs mixtes et il répond en réalité au doux nom d'"ultimate". Notre chroniqueur s'attendait-il à cavaler autant quand "La Revue dessinée" lui a demandé de s'y essayer ? Ne pesant risquer qu'une entorse du doigt, il a pourtant découvert un sport aux règles strictes, avec ses figures, sa fédération et ses compétitions internationales. il ne l'aurait pas cru et nous non plus, mais le frisbee, c'est pas de la tarte.