" Le bonheur est un principe ; c'est pour l'atteindre que nous accomplissons tous les autres actes ", postulait Aristote dans sa "Politique". Pour tous les grands Anciens - Epicure, Lucrèce, Epictète, Marc Aurèle, Pyrrhon, Diogène... -, penser et vivre étaient étroitement associés. La philosophie n'avait pas pour but d'échafauder de savants édifices théoriques, mais de définir des modes de vie permettant l'amélioration et la réalisation de soi. D'atteindre un art de vivre, d'apporter des réponses aux problèmes du quotidien. Certes, le monde des Anciens n'est plus le nôtre, mais les questions n'ont guère changé : comment mieux vivre ? comment ne pas céder au malheur ? comment parvenir à la joie ? A l'heure où, derrière le joli mot de " sagesse " se bousculent les banalités et les concepts marketings, les contresens et les campagnes de coaching, il était temps de revenir aux sources de la philosophie, dont les principes sont à même d'éclairer notre quotidien. Sommaire. A la recherche du souverain bien. Hygiène du corps et de l'âme. Les mots et les doctrines. Les Anciens et les Modernes. Les sagesses orientales montrent que l'essentiel est sous nos yeux, entretien avec Fabrice Midal. Les nouveaux professeurs de bonheur. "Je préfère la notion de joie à celle de bonheur", entretien avec Alexandre Jollien.