Ils amènent leurs enfants à l'école, signent leur bulletin de notes, les gardent quand ils sont malades. Comme n'importe quelle mère, n'importe quel père. Légalement, ils ne sont pourtant pas parent. Une zone de non-droit que le projet de loi sur le ″mariage pour tous″, bientôt discuté au Parlement, devrait partiellement dissiper. En attendant, comment se fait-on une place dans une famille quand, aux yeux de la loi, on n'existe pas ?