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Culture

Numéros de page :
83 p. / p. 7-18, 20-42, 44-72, 75-93
Au pays revendiqué de l'exception culturelle, parler d'argent ne se fait pas de façon simple, au point d'ailleurs que cette gêne constitue, à elle seule, une sorte d'élément psychosocial de ladite exception. Cela était parfaitement compatible avec une période longue de croissance, tandis que les pouvoirs publics, étatiques et locaux, abondaient au développement, à l'extension et à la valorisation de services publics culturels considérés comme allant de soi, dans le cadre de politiques culturelles affirmées et mises en oeuvre. La crise économique, mais aussi les profondes modifications qui sont venues renouveler les problématiques auxquelles sont confrontés professionnels et acteurs de la culture, ont conduit à brouiller les lignes et redéfinir les pratiques. Pour les pouvoirs publics, la notion d'"arbitrage" est devenue cruciale. Il a fallu apprendre à faire des choix, du côté des décideurs comme des professionnels, et donc à éliminer certaines options, ce qui, jusqu'à un certain niveau, s'avère salutaire : l'exercice contraint à définir les missions prioritaires ainsi que les principes prévalant aux actions déployées. Dans les bibliothèques par exemple, le renforcement des politiques documentaires, les choix opérés en matière d'action culturelle, les objectifs que l'on se fixe dans la mise en place de nouveaux services, etc. : tout cela s'effectue selon une pression budgétaire qui oblige bien souvent à clarifier le message porté.... Sommaire. Culture et économie : chiffres et cryptes. Retour sur investissement. Mesurer l'impact des bibliothèques. Economie et bibliothèques. BU cherche généreux mécène. A la recherche d'un monde meilleur. Le financement des bibliothèques publiques québécoise. Ce qui est gratuit ne vaut-il vraiment rien ?. L'art, l'Etat et le marché. Mécénat et culture.