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La Nature morte

01 septembre 2013
Numéros de page :
45 p. / p. 3, 5-48
Très présente dans l'Antiquité, la nature morte s'efface au Moyen Age avant de réapparaître à la Renaissance, d'abord comme élément de décor de scènes religieuses ou profanes, avant de s'autonomiser pour devenir un genre à part entière. Elle se décline alors en plusieurs types, selon le sujet (fleurs, fruits, gibiers, tables servies, etc.), mais aussi la fonction. Celle-ci est bien souvent symbolique, comme dans les vanités, qui, à travers des objets évoquant la fragilité de la vie, enjoignent à l'homme de travailler à son salut. Véritable laboratoire esthétique, la nature morte évolue ensuite au gré des courants artistiques, jusqu'à la période contemporaine.