La police scientifique trouve son origine dans les changements techniques et sociétaux du XIXe siècle. Elle est née de la nécessité d'identifier les personnes, et c'est la technique des empreintes digitales, depuis complétée par les analyses génétiques, qui lui a donné ses premiers résultats. Mais toute trace, y compris informatique, peut faire l'objet d'analyse et permettre de dessiner des profils psychologiques, de reconstruire une histoire. Les services scientifiques de la police et de la gendarmerie sont un maillon incontournable de la chaîne judiciaire, et ses résultats sont voués à être discutés et mis en doute au moment du procès.