Mon évolution face au roman
01 janvier 2018
Auteurs
Numéros de page :
pp.64-69
Sophie Divry a raison de noter que pour un lecteur en situation de lecture, un livre n'est jamais dépassé. Ce point est d'autant plus exact que, disparue la mode des « mouvements » (Nouveau Roman, autofiction et autres calicots), on voit bien que le roman est une sorte de diable qui s'amuse à passer pour le contraire de ce qu'il est. Les personnages de Modiano nous ont appris depuis longtemps qu'il n'y a rien de plus excitant que de lire l'annuaire du téléphone et composer un numéro qui ne répond pas.