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Comment le vélo en partage a conquis les métropoles mondiales

Numéros de page :
pp.6-7
Le partage de vélos s'impose comme un service de transport indispensable dans de nombreuses métropoles, un concept qui trouve son origine auprès d'un mouvement anarchiste néerlandais (Provo), en 1965. Quarante ans plus tard, il repose sur des technologies et des modèles économiques variés. Les chinois Ofo et Mobike proposent, grâce à une application mobile, des vélos dont le dépôt est possible n'importe où en ville, et affirment être à l'origine de 60 millions de trajets à vélo chaque jour dans le monde. Ce mode d'organisation basé sur le partage a pourtant historiquement peiné à s'imposer, confronté au désir des consommateurs de posséder leur véhicule personnel, et aux vols de bicyclettes. Et après sa mise en place par les services publics, l'auto-partage devient peu à peu l'affaire des capital-investisseurs. Toutefois, la start-up néerlandaise Fairbike présente un produit qui essaye de se rapprocher de l'idée originale des vélos Provo d'Amsterdam, en conjuguant l'idéalisme de ce mouvement avec les avancées technologiques des méga-loueurs chinois : un service de vélos sans propriétaire, financé par des transactions reposant sur des blockchains. Pas de chiffres.