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Philippe Forest. La vérité est dans l'oubli

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pp.72-74
Depuis "l'Enfant éternel", tous les romans de Philippe Forest posent une question, et à lui en premier : qu'est-ce qui le contraint à en écrire les premiers mots ? Laquelle question en entraîne aussitôt quelques autres : quel sera le fin mot de l'histoire qu'il raconte ? Y en aura-t-il un ? Dévoilera-t-il le sens qu'il y a à être en vie, à rester en vie ? En somme, tous ses livres jusqu'à ces derniers parus, "l'Oubli" et son essai "Rien que Rubens", (Rmn-Grand Palais, 65 p., 14,90 euros), situent Philippe Forest dans cette lignée des écrivains qui, selon le mot d'Artaud qu'il cite dans l'entretien qui suit, ne conçoivent pas "d'oeuvre détachée de la vie" et font de cette oeuvre une double épreuve, celle du temps et celle de la vérité.