L'Allemagne agace. Comme un premier de classe. Non content de son industrie à faire pâlir d'envie tous les ministres de l'Économie, le pays a décidé de carburer sans nucléaire tout en réduisant drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Perplexes. jaloux, on cherche les failles. On accuse le voisin et ses centrales à charbon d'être responsables de nos pics de pollution. On lui prédit la dépendance au gaz russe, les pannes de courant généralisées. A tort ou à raison ? Ce qui est sûr, c'est que pour mener à bien cet immense chantier, l'Allemagne a encore une foule de défis à relever. Mais le pays y voit surtout une opportunité, celle d'être en pole position pour une inéluctable transition.