Afrique de l'Ouest. La croissance, et après ?
Bulletin : Jeune Afrique 3024
Numéros de page :
pp.159, 161-173, 175, 177
L'année 2019 sera cruciale sur le plan électoral. Au Nigeria, Muhammadu Buhari tentera en février de conserver son fauteuil face à Atiku Abubakar, tous deux septuagénaires, musulmans et originaires du Nord. Au même moment, le Sénégal choisira son prochain président au cours d'un scrutin qui s'annonce d'ores et déjà tendu en raison des probables évictions de Khalifa Sali et de Karim Wade. Sauf coup de théâtre, Macky Sali devrait être confortablement réélu. Après la Guinée en janvier, ce sera au tour du Bénin de connaître, en mars, des élections législatives, les premières depuis la révision du code électoral et l'arrivée de Patrice Talon au palais de la Marina. En marge de cet agenda électoral chargé, les économies des pays de la sous-région retrouvent des couleurs. La Côte d'Ivoire se hisse sur le podium des croissances les plus élevées du continent. Le Nigeria confirme son timide rebond, porté par de meilleurs cours de l'or noir. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, confrontés à des défis sécuritaires, ou le Togo, en proie à des troubles sociopolitiques, voient en revanche leur développement quelque peu freiné. Enfin, l'année se termine en fanfare pour le Ghana. Le pays tourne la page du plan de sauvetage du FMI grâce à des réformes tous azimuts. Une première. Qui sera le suivant?Fiches-pays : Bénin. Burkina Faso. Cap-Vert. Côte d'Ivoire. Gambie. Ghana. Guinée. Guinée-Bissau. Libéria. Mali. Niger. Nigéria. Sénégal. Sierra Leone. Togo.