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Charcuterie. Des PME défient la crise

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pp.26-28, 30, 32, 34-36
Sur un marché français de la charcuterie atone, +0,7 % en valeur à 5,7 milliards d'euros mais -2,1 % en volume à 502 000 tonnes, quelques PME résistent à la baisse de la consommation grâce à leur savoir-faire régional, des références inédites et un rayonnement international. Salaisons Guèze, Les Salaisons du Mont Pilat, Popy, Salaisons Teyssier : toutes ces entreprises se portent très bien et vont même jusqu'à multiplier les acquisitions pour renforcer leurs parts de marché. Elles misent sur des images de terroir, d'authenticité, de fait maison, et montrent qu'elles n'ont rien à cacher aux consommateurs, à l'opposé des grands industriels. Elles se montrent aussi présentes sur des circuits de distribution plus confidentiels, sans se restreindre aux grandes surfaces, pour s'ouvrir à une clientèle plus large. Détails. Données chiffrées.