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Raymond Schwab, le dernier des méconnus

Numéros de page :
pp.157-164
Guillaume Louet nous conte ici l'histoire : Raymond Schwab, à ne pas confondre avec Marcel Schwob, né en 1884, érudit, poète, philosophe transcendantal, parlant quinze mille langues à la fois, l'auteur d'un opus fabuleux, en 1950, La renaissance orientale, qui aurait pu plaire à Woodstock. Schwab (mort en 1956) aurait de quoi revendiquer un strapontin dodu à la Pléiade, section des Hautes études psychédéliques. Lui qui petit-déjeunait d'hymnes aztèques et d'Upanishad grillés ! On n'a pas idée de ces monstres qui n'ont pas été remplacés et qui gisent au fond de bibliothèques comme des mammouths sous la glace. Mais confiance, nous adjure Louet, un jour viendra où ce « dernier des méconnus » aura son heure. On le reconnaîtra dans la rue, on dira : « Regardez, c'est Schwab ! »