Aller au contenu principal
couverture du document

Interpol. Persona non grata

01 mars 2020
Numéros de page :
pp.52-79
Un ancien président qui disparaît, de sulfureux financeurs avec qui il a fallu couper les ponts. Ces dernières années, la très opaque Organisation internationale de police criminelle a vu sa réputation écornée par des scandales à répétition. Pour les journalistes, Interpol reste un bunker. Pour les polices du monde entier, elle est une mine d'informations, une base de données qui contient des millions d'enregistrements, d'empreintes digitales, de profils génétiques... Des données souvent consignées sur des notices colorées. Quand Interpol voit rouge, elle peut déclencher une traque mondiale et devenir une arme politique dans les mains de régimes peu soucieux de démocratie.