Elle est l’instigatrice de la tribune publiée début mai dans "Le Monde" pour fustiger l’indifférence d’Emmanuel Macron face à un secteur culturel mis à l’arrêt par le covid-19. A 52 ans, la comédienne césarisée pour "Barbara", de Mathieu Amalric, s’engage autant par ses choix audacieux au cinéma et au théâtre que par ses coups de gueule politiques. Une liberté que Jeanne Balibar, dont le premier film en tant que réalisatrice, "Merveilles à Montfermeil", est sorti en janvier, dit payer au prix fort, partageant avec de nombreux précaires du spectacle la crainte de lendemains post-épidémie difficiles.