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Economie de guerre. Une prospérité meurtrière

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pp.64-67
Alors qu'en 1914 la mobilisation générale prive les usines et les champs de plus de 4,5 millions de travailleurs, l'armée consomme une quantité phénoménale de matériels et de vivres. La France doit alors réinventer son économie, avec l'Etat aux commandes.