Le don d'organes en 2020
Bulletin : Science & vie 1100 - mai 2009
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Numéros de page :
4 p. / p. 276-279
Le succès des transplantations a entraîné un besoin important en organes et la nécessité d’inscrire les patients candidats à la greffe sur de longues listes d’attente. De trop nombreux patients meurent avant d’avoir pu bénéficier de la transplantation, malgré le fait que la Belgique soit un des pays du monde où le taux de prélèvement est, proportionnellement, le plus élevé. Afin de lutter contre ce manque d’organes, les centres de transplantation ont élargi les critères de prélèvement des donneurs en mort cérébrale, tant au niveau de leur âge qu’au niveau de certaines maladies potentiellement transmissibles. De plus, des programmes de prélèvement à partir de donneurs en mort circulatoire ont également été développés avec succès, d’abord pour les reins et le foie, plus récemment pour le coeur. Les prélèvements d’organes sont également réalisables après euthanasie. L’ensemble de ces politiques fait que le taux de prélèvement d’organes après décès reste élevé en Belgique, et particulièrement dans la région liégeoise, mais des efforts doivent encore être réalisés si l’on veut encore réduire la mortalité en liste d’attente.