George Sand à Nohant la maison d'une femme libre
Bulletin : Inter CDI 284 - mars 2020
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5 p. / p. 13-17
Chassons de nos esprits cette image caricaturale de George Sand habillée en homme, collectionnant les amants célèbres, fumant des cigares malodorants et écrivant des romans mettant en scène des paysans. Regardons plutôt une femme qui toute sa vie s'est battue pour être libre. Pour financer cette liberté, elle n'eut d'autre choix que d'écrire. Ce qu'elle fit, excusez du peu : autour de soixante-dix romans, une trentaine de pièces de théâtre, une centaine d'articles et vingt-cinq mille lettres. Une oeuvre multiforme qui témoigne des évolutions et des révolutions de ce XIXème siècle bourgeois. Une grande partie de son oeuvre, sans doute la plus importante, fut écrite dans cette maison de Nohant dont elle hérita de sa grand-mère. Un havre de paix, loin de tout, dont elle fit un cénacle chaleureux dans lequel elle reçut Balzac, Liszt, Delacroix, Chopin, Tourgueniev et son "vieux troubadour" Gustave Flaubert. Lorsque vous pénétrerez dans cette maison, bercé par les notes romantiques échappées d'un piano Pleyel, laissez-vous guider par les talentueux fantômes qui continuent d'habiter les lieux...