The others
Bulletin : The New Yorker XCV/11 - mai 2019
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1 p. / p. 28-31
Pour Guinevere Turner, grandir dans une secte apocalyptique était de loin plus facile que devoir la quitter. Témoignage de cette actrice et scénariste américaine, qui a vécu les onze premières années de sa vie au sein de la "Lyman family"(une communauté d'environ 150 personnes menée par Mel Lyman aux États-Unis à partir des années 1960) avant d'en être exclue suite au départ de sa mère. Entre croyances improbables, sexisme, punitions, décisions arbitraires, drogues, voyages prévus vers Vénus mais aussi amour au sein de la communauté, moments de joie, sentiment d'appartenance et une enfance ressentie comme finalement plutôt heureuse, Guinevere Turner, qui a aujourd'hui 50 ans, livre avec le recul un témoignage nuancé de son expérience qu'elle peut décrire, dit-elle, "sans être jugée" car "[elle] n'a choisi ni de faire partie de la Lyman Family, ni de la quitter".