Primi Visconti, chroniqueur à la cour, dit de Louis qu'il a « la gravité d'un roi de théâtre ». Il fallait une scène au plus grand protagoniste du royaume de France, un décor à sa (dé)mesure. Ce sera Versailles, modeste relais de chasse hérité de son père, transformé au fil des ans en un palais de gouvernement abritant un foyer des beaux-arts. Dans son domaine, le souverain pousse à leur paroxysme les rituels de la vie de cour, orchestrés autour de sa personne. Et, pour prouver sa grandeur, il donne, dans les jardins du château, des fêtes fabuleuses dont l'éclat ravit les convives et impressionne les autres royautés, rivales ou alliées. Sommaire. Le théâtre de la grandeur. Le diktat de l'étiquette. Une cour, une société dans l'Etat. Un roi, cent divertissements.