Serveur, lecteur réseau, plate-forme multimédia ou simple convertisseur, c'est cette dernière formule qui devrait s'imposer tout naturellement. Par rapport à nos deux dossiers précédents consacrés à la ″dématérialisation″, ceux de l'été 2009 et d'avril 2011, la qualité de ces appareils semble en progrès. Les départager n'a d'ailleurs pas été chose aisée. Par ordre alphabétique, l'ambitieux Arcam FMJ D33, compte parmi les plus authentiquement musicaux : l'impression de ciselé, de naturel dans le médium force l'admiration. Un peu plus accessible, l'Atoll DAC200 nous a séduits par son extrême rigueur et la qualité de ses timbres, d'une densité constante. Beaucoup de musicalité, de tonicité mais aussi de délié avec l'Euphya Jonction 1.10 qui exclut toutes les scories numériques. Très homogène, l'Hegel HD11 associe une agréable plénitude à une absence d'agressivité qui évitera les fatigues auditives lors des écoutes prolongées. Produit à part et très bon marché, le Micromega MYDAC étonne par la beauté de son image sonore, à la fois dynamique et expressive. Beaucoup d'élégance et de raffinement, enfin, avec l'Onyx DAC 25A dont l'image stéréo est d'une précision vraiment holographique.