Lutter contre le trafic des antiquités du sang
Bulletin : <>Dossiers d'archéologie 373 - janvier 2016
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2 p. / p. 74-75
On estime que jusqu'à 20% des ressources de l'organisation terroriste Daesh proviendrait de la commercialisation sur le marché international d'antiquités provenant de pillages de sites (comprenant la fabrication de faux). Selon l'Unesco, leur trafic illégal a augmenté de 500% depuis le début de la guerre. Signe d'une prise de conscience du marché de l'art, le 18 novembre 2015, dans un contexte rendu particulièrement sensible en raison des attentats récents, se tenait à l'hôtel Drouot une table ronde réunissant les principaux acteurs du milieu afin de poser les jalons de règles communes de déontologie. La veille, Jean-Luc Martinez, président-directeur du Louvre, également présent à la table ronde, rendait son rapport sur la protection du patrimoine en situation de conflit armé, commandé par le président de la République en juin 2015. Voici des extraits des prises de position des intervenants sur un problème qui ne fait que commencer.