Ce grand bâton percé, façonné dans du bois de renne et sculpté en ronde-bosse, est sans doute l’un des plus beaux objets d’art magdaléniens que l’on connaisse. C’est aussi l’un des plus énigmatiques, puisque la tête animale représentée peut être interprétée de deux façons différentes. Découvert par Arthur de Maret à la fin des années 1870 dans la grotte du Placard en Charente, cet objet d’art très abouti n’a guère été étudié ni publié. Il illustre parfaitement l’histoire complexe et paradoxale de la collection à laquelle il appartient.