Aller au contenu principal
couverture du document

"Les Bienheureux". La ville est tranquille

Numéros de page :
pp.36-37
Nous sommes à Alger en 2008, quelques années après la guerre civile, cet épisode mortifère qui a coûté la vie à près de 100 000 personnes et que l'on peine encore à nommer et à circonscrire dans le temps. Certains l'appellent la "tragédie nationale", d'autres la "décennie noire". Mais quel que soit son nom, elle pèse lourdement sur le présent et cette longue journée que l'on espérait festive va prendre les allures d'un calvaire doucereux, intime et politique.