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Chris Marker

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Numéros de page :
pp.24-32
Du 3 mai au 29 juillet 2018, la Cinémathèque consacre à Chris Marker une exposition et publie un catalogue. Nous rendrons compte de ces événements, mais voulions d'ores et déjà témoigner de notre admiration pour un metteur en scène dont "Positif" s'est toujours senti proche, tout comme de ses compagnons de la rive gauche (Gatti, Resnais, Varda, Franju) qui ont participé au renouveau du cinéma français des années 1950. Dès notre numéro 12, en 1954, Marker nous donnait un texte "Adieu au cinéma allemand" et il ne manqua jamais de célébrer nos numéros anniversaire 400 et 500 en nous offrant une magnifique réflexion sur "Sueurs froides" ( "A free replay, notes sur Vertigo") puis "Nouvelles du Doppelwelt". Réalisateur, romancier, essayiste, photographe, auteur d'installations, Marker fut aussi un important critique de cinéma, en particulier dans les colonnes de la revue "Esprit", comme en témoigne son texte sur "Orphée" de Cocteau que nous republions dans ce numéro. Dans son essai sur "La Jetée", Michel Chion rappelle sa passion pour Giraudoux. Cocteau, Giraudoux, écrivains précieux comme l'était Marker à sa manière, mais aussi dandy discret, citoyen engagé, témoin énigmatique, créateur de formes, esprit libre. Sommaire. Un cinéaste, son écrivain-phare, le monde entier et une langue, à propos de "La Jetée" et "Sans soleil". "Orphée".