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"L'Ile au trésor" et "Contes de juillet" de Guillaume Brac

Auteurs
Numéros de page :
6 p. / p. 74-78, 80
Films cousins, "Contes de juillet" et "L'Ile au trésor" ont en commun d'investir l'été comme le terrain lumineux et orageux d'un désir de liens, d'amitié, d'amour ou de convivialité, et, pour partie, un lieu populaire comme il est rare d'en voir dans le cinéma français : l'île de loisirs de Cergy, où se croisent chaque été, autour des étangs, sur la plage aménagée, dans les zones arborées, une foule d'estivants de tous les âges. Ce désir de jouer ensemble, que fait mûrir le souffle estival, n'appartient pas seulement à ces personnages qui espèrent, parfois maladroitement; qu'advienne une rencontre, un contact, un moment avec l'autre, comme c'était déjà le cas des protagonistes d"'Un monde sans femmes" et de "Tonnerre". Il se trouve au coeur même du cinéma à la fois léger et sérieux de Guillaume Brac. Et si "Contes de juillet" s'affirme du côté de la fiction et "L'Île au trésor" du documentaire, il existe entre les deux films cette forme de parenté, qui tient à l'envie de faire se rencontrer le geste assumé de la mise en scène et l'échappée débordante de la vie. Sommaire. Terrains de jeux. Traits d'union : Entretien avec Guillaume Brac