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Pawel Pawlikowski, "Cold War"

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pp.6-8, 10-14
"Transit Palace" (2000) parlait d'exil, "My Summer of Love" (2004) de passion amoureuse, "Ida" (2013) de la Pologne communiste et de musique... En 88 minutes sombres et éclatantes, "Cold War", prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, réunit tous les thèmes qui hantent et enflamment l'oeuvre de Pawel Pawlikowski. Remarqué par "Positif" dès son premier film de fiction ("The Stringer", voir no 449-450, Cannes 1998), le cinéaste nous accorde ici un troisième entretien, à la fois intime et détaillé quant à ses méthodes d'écriture et de tournage iconoclastes. Car Pawlikowski a beau avoir décroché pour "Ida" le premier Oscar du meilleur film étranger jamais attribué à un film polonais, son cinéma tranche et brille, loin - vraiment très loin - de "baigner dans un jus désespérément académique", comme l'écrivirent en mai nos aveugles confrères de "Libération" à propos de "Cold War". Sommaire. Etre au monde et aimer, la critique de "Cold War" signée Nicolas Geneix." Que peut-on enlever sans perdre le public ?" , entretien avec Pawel Pawlikowski par Fabien Baumann et Jean-Dominique Nuttens.