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Réalisme et réalité de G. W. Pabst

Numéros de page :
pp.92-104, 106-108, 110-115
Le courant surréaliste de notre revue a eu un profond intérêt pour l'oeuvre muette de Georg Wilhelm Pabst, en particulier pour les deux chefs-d'oeuvre absolus, avec Louise Brooks, que sont "Loulou" et "Le Journal d'une fille perdue". C'est le premier dossier que lui consacre "Positif" en tant que tel. Il était temps, en effet, de faire le point sur une filmographie qui représente un des sommets du muet, de comprendre son importance aux débuts du parlant à travers sa trilogie communautaire et son extraterritorialité. Ce cinéaste réaliste de la femme devait aussi être étudié à travers sa réalité historique et sa compromission avec le IIIe Reich. Entre hauteur cinématographique peu égalée et déclin artistique singulier, Georg Wilhelm Pabst fera l'objet d'une rétrospective en octobre 2019 grâce au distributeur Tamasa et à la Cinémathèque française. Sommaire. Les scandaleuses de Weimar, femmes et actrices dans le cinéma muet de G. W. Pabst."C'est le réalisme intégral de Pabst qui le singularise profondément", entretien avec Benoit Jacquot. La trilogie communautaire. Lieux de contraintes, regards perdus. De la compromission au rachat, G. W. Pabst et le IIIe Reich. Le film du futur, Georg Wilhelm Pabst.