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"La Ballade de Buster Scruggs", Joel et Ethan Coen

Numéros de page :
pp.40-41
Il y a quelques semaines, à l'occasion de la sortie du dernier film de Jacques Audiard, « Les Frères Sisters », un débat par voie de courriels érudits et passionnés a animé la rédaction de Positif autour de la notion de « western crépusculaire ». Comment et quand est née l'expression ? Que tend-elle à désigner : le déclin du mythe de la conquête de l'Ouest, le déclin du genre westernien lui-même ou seulement la fatigue des héros ? Comment s'articule- t-elle avec le concept de « surwestern », employé par André Bazin pour désigner les westerns qui n'acceptent plus de n'être qu'eux-mêmes et cherchent à justifier leur existence par un intérêt supplémentaire, ou celui de « western révisionniste » forgé par la critique américaine pour évoquer les films montrant la violence brutale de l'époque ou portant un nouveau regard sur les Indiens ? Le dernier opus des frères Coen vient relancer le débat avec « La Ballade de Buster Scruggs ».