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couverture du document

21 moments de cinéma

Numéros de page :
pp.4-18, 20-34
Pour fêter le sept centième numéro de "Positif", plutôt que de céder à l'autocélébration, nous tenions à quelque chose de plus discret, de plus intime : une occasion de partager avec nos lecteurs autre chose qu'un avis, une analyse, une étude, une prise de position polémique ou un aperçu historique. Quelque chose qui, à sa manière, raconte ce qui nous lie profondément au cinéma et qui, plus que toute actualité, plus que tout souci de transmission patrimoniale, fait, sans doute, que nous nous réunissons chaque semaine pour discuter et composer le sommaire de "Positif". C'est ainsi que nous est venue l'idée suivante : chacun des membres du comité de rédaction de la revue écrirait sur son « moment de cinéma préféré » (un plan, une scène, un raccord). Bien sûr, nous avions conscience de ce que l'exercice pouvait avoir d'artificiel et de théoriquement discutable : choisir un moment dans toute l'histoire du cinéma, l'isoler d'autres moments qui le contiennent, l'amorcent, le supportent, le rendent possible et signifiant... Sommaire. Splendeur mélancolique."Sur les ailes de la danse" ("Swing Time"), George Stevens, 1936. L'ultime geste d'amour. "L'Aventure de Madame Muir" ("The Ghost and Mrs. Muir"), Joseph L. Mankiewicz, 1947. La beauté d'Ava Gardner, paso doble. "La Comtesse aux pieds nus" ("The Barefoot Contessa"), Joseph L. Mankiewicz, 1954. Mélo, "melodramma", mélodrame. "Senso", Luchino Visconti, 1954. A quoi sert un plan ? "La Prisonnière du désert" ("The Searchers"), John Ford, 1956. Une phrase. "Les Grandes Familles", Denys de La Patellière, 1958. Un beau mensonge. "Les Quatre Cents Coups", François Truffaut, 1959. "Comment puis-je perdre ?". "L'Arnaqueur" ("The Hustler"), Robert Rossen, 1961. Le cactus de Hallie. "L'Homme qui tua Liberty Valance" ("The Man Who Shot Liberty Valance"), John Ford, 1962. Ce fut comme une apparition. "Le Guépard" ("Il gattopardo"), Luchino Visconti, 1963. De la vie des marionnettes. "La Main" ("Ruka"), Jiri Trnka, 1965. Le parapluie et la machine à coudre. "2001 : l'Odyssée de l'espace" ("2001: A Space Odyssey"), Stanley Kubrick, 1968. Bruce Lee contre le cyclope. "Le Jeu de la mort" ("Game of Death"), Robert Clouse, 1978. Miroir, mon beau miroir. "Annie Hall", Woody Allen, 1971. La dernière nuit. "Voyage au bout de l'enfer" ("The Deer Hunter"), Michael Cimino, 1978. L'illusion amoureuse. "La Sentinelle", Arnaud Desplechin, 1992. Avoir désiré et crever. "Journal d'un vice" ("Diario di un vizio"), Marco Ferreri, 1993. Elles se battent. "In the Cut", Jane Campion, 2003. Histoire politique du moment de cinéma ("alla breve"). "Land of the Dead", George Remere, 2005. Le fantôme de tous les temps. "The Assassin" ("Nie Yinniang"), Hou Hsiao-hsien, 2015. Les saris rouges du sacrifice. "Padmaavat", Sanjay Leela Bhansali, 2018. Intimité. Les films préférés de la rédaction.