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Roy Anderson, "Pour l'éternité"

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pp.6-11
Lion d'argent de la meilleure réalisation au dernier festival de Venise, "Pour l'éternité" poursuit la veine du cinéaste suédois Roy Andersson, entamée depuis le début des années 2000 avec sa« trilogie » ("Chansons du deuxième étage", "Nous, les vivants","Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence"). Les plans-séquences sont autant de saynètes autonomes, au cadre presque toujours fixe, faisant évoluer des personnages dans des décors construits à la fois banals et spectaculaires : du réalisme minutieux à l'onirisme cauchemardesque, il fait partager une nouvelle fois son cruel sens de l'ironie face au sentiment tragique de la vie. Dans le quatrième entretien qu'il accorde à "Positif", il a accepté, presque à son corps défendant, de livrer quelques clés sur ce film-poème d'une fulgurante beauté. Sommaire. La bonne du curé (détail), critique du film. "Ma version des "Mille et Une Nuits"", entretien avec Roy Andersson