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Quentin Tarentino, "Les huit Salopards"

Numéros de page :
/ p. 6-13
Contrairement au magazine « Première », nous n'avons pas déclaré à Quentin Tarantino que « Les 8 Salopards » était son film le plus original. « Reservoir dogs » fut un choc et une révélation, « Pulp fiction », un sommet du film criminel, « Jackie Brown » une fiction étonnamment apaisée, « Kill Bill » un feu d'artifice formel et « Inglourious Basterds » suivi de « Django Unchained » l'introduction dans son oeuvre de la Grande Histoire. « Les 8 salopards » se présente plutôt comme une synthèse de ses opus précédents, avec ses deux parties, la première dominée par la tchatche, la seconde par l'ultra violence et son huis clos qui est comme un retour à « Reservoir dogs » et aux origines. D'où le désir de s'entretenir avec lui lors d'une septième rencontre autour de ce huitième film qui opère une greffe de film d'horreur et du western marque les retrouvailles avec Tim Roth et Michael Madsen et la première collaboration avec Ennio Morricone. Même si le cinéaste envisage sa prochaine retraite, il est encore bien vivant.