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Judith Vanistendael. Le dessin comme langage

Numéros de page :
pp.120-125
Quand Judith Vanistendael confie qu'elle parle six langues, comme tous les membres de sa famille, elle ajoute que le langage est sans doute le seul domaine dans lequel elle se sent douée. On comprend alors vite que, pour elle, le dessin doit aussi être une langue à part entière. Son trait, une lettre : son tableau et ses cases - qu'elle étape de plus en plus, au fil des albums -, des poèmes. Depuis une quinzaine d'années, l'artiste belge insuffle un vent sensible dans sa bande dessinée. Un vent qui sonne comme le chant délicat de monologues intérieurs.