Quelle place encore réserver aux sulfamides hypoglycémiants et avec quelles précautions ?
Bulletin : Revue médicale de Liège décembre 2021
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Numéros de page :
6 p. / p. 7-12
Les sulfamides hypoglycémiants (SU) ont longtemps occupé une place essentielle dans le traitement du diabète de type 2 (DT2). La commercialisation de nouveaux antidiabétiques oraux, d’abord les inhibiteurs de la DPP-4 (gliptines) puis les inhibiteurs des SGLT2 (gliflozines), a modifié la donne. En effet, contrairement aux SU, ces médicaments, certes plus coûteux, offrent l’avantage d’être associés à un risque minimal d’hypoglycémies et de ne pas faire prendre du poids. De plus, les gliflozines ont démontré une protection cardio-rénale chez les patients à haut risque. Les SU gardent une place dans le traitement du DT2, mais force est de constater qu’elle devient de plus en plus limitée. Les SU doivent certainement être évités chez les personnes âgées fragiles et chez les patients à risque hypoglycémique.