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Les Kungas de Mésopotamie : les premiers animaux hybridés par les humains

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Numéros de page :
pp.74-75
Les mentions et représentations d’animaux dans des sources anciennes ne suffisent généralement pas à identifier précisément les espèces. De supposés chevaux peuvent par exemple appartenir à de nombreuses autres populations d’équidés. Une équipe de chercheurs en paléogénétique vient ainsi d’identifier des restes d’hybrides, issus d’une ânesse domestique d’Afrique et d’un âne sauvage de Syrie, dans des tombes sumériennes du milieu du IIIe millénaire. Il s’agit de la plus ancienne preuve connue d’un mélange volontaire d’espèces distinctes.