Le mot circule un peu partout, aux Etats-Unis et désormais en Europe, notamment en France. Mais de quoi "woke" est-il le nom ? Désigne-t-il encore une prise de conscience de l’injustice sociale et du racisme ? Ou est-il une caricature des idées et politiques "inclusives" d’une partie de la gauche, comme le dénoncent ses détracteurs conservateurs, qui s’en servent comme d’une insulte ? Il est au centre d’un débat de plus en plus dur et violent, voire impossible. La manière dont on enseigne l’histoire est au coeur de cette bataille. Sommaire. Un concept qui s’est vidé de son sens. A Austin, bientôt une université antiwoke. La gauche fera les frais de cette idéologie. En France, l'Etat à la pointe de la résistance antiwoke. En Californie, des cours d'études ethniques au lycée. Une troisième voie est possible.