Couperin, "Leçons de Ténèbres"
Bulletin : Diapason 711
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pp.40-43
Ténèbres. Prononcer ce mot en présence de l'amateur de musique baroque fera, dans l'instant, se lever images et sensations. Des cierges éteints l'un après l'autre ; les flammèches des flambeaux peints par Georges de La Tour ; une scène de "Tous les matins du monde" où la solitude d'un maître de la viole voué aux regrets accueille les mélismes de la "Troisième des Leçons" de François Couperin. Elles sont aujourd'hui les plus jouées, les plus enregistrées du vaste corpus légué par les XVIIe et XVIIIe siècles français.