A l'occasion du 400e numéro du "1", nous avons donc décidé de nous pencher sur la question du bonheur. Entre la guerre en Ukraine, les désenchantements de la politique et les questionnements qui ne manquent pas sur l’avenir de nos sociétés, il peut paraître surprenant, voire provocateur, de s’intéresser au bonheur, et en particulier au bonheur dans notre pays. D’autant que le paradoxe régulièrement observé par les sondages ad hoc depuis le milieu des années 1970 montre que si les Français sont plutôt heureux, ils sont moins enclins à le dire que la plupart de leurs voisins. Et semblent toujours vouloir opposer un certain bonheur individuel à un malheur collectif. En sollicitant historiens, philosophes ou sociologues d’hier et d’aujourd’hui, nous vous proposons un chemin, forcément subjectif, de nos « jours heureux ». Sommaire. Nos "400" coups, éditorial. Ce n'est pas drôle d'être heureux. "Le bonheur est devenue une norme religieuse", entretien avec Remy Pawin. Alors, heureux ?, le poster du "1".