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16e Biennale de Lyon. Fragilité

Bulletin : Art Press 503
Numéros de page :
pp.24-30
Le commissariat de cette 16e biennale de Lyon a été confié au duo Sam Bardaouil et Till Fellrath, basé à Berlin, où ils dirigent depuis peu la Hamburger Bahnhof. Leur "Manifesta of Fragility" ("Manifeste de la fragilité"), titre de cette biennale, s'insinue dans de nombreux lieux lyonnais parfois un peu oubliés, comme l'ancien musée Guimet boulevard des Belges, dont les collections ont migré au musée des Confluences il y a quelques années, l'emblématique basilique de Fourvière, éléphant renversé les quatre fers en l'air, mais sanctuaire bien campé sur la colline du même nom, ou encore le quasi invisible musée gallo-romain, collé à l'amphithéâtre si bien conservé. Les deux commissaires ont étudié l'histoire locale, notamment celle des soieries au 19e siècle, et les liens qu'elles établirent avec le Liban, pays d'origine de Bardaouil. Histoire de s'échapper un peu de la Cité des Gaules. Nous avons rencontré Sam Bardaouil, l'un des deux commissaires de cette édition. Ce dossier se complète de deux focus : Giulia Andreani, exposée dans plusieurs lieux de la biennale, et Lucile Boiron, présentée dans l'ancien musée Guimet. Sommaire. Fragilité. Giulia Andreani, en résonance. Les histoires naturelles de Lucile Boiron.