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Impact d'un second stade de travail prolongé sur la morbidité périnatale

Numéros de page :
7 p. / p. 571-577
Objectifs : la gestion du second stade de travail et sa durée optimale sont controversées, particulièrement pour les patientes nullipares. Notre objectif est d’étudier l’impact d’un second stade prolongé sur la morbidité périnatale dans notre institution. Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective menée au CHU de Liège de janvier à juillet 2019. Les 160 patientes incluses ont été réparties en deux groupes en fonction de la durée du second stade et comparées en termes de mode d’accouchement, morbidité maternelle et néonatale. Résultats : le groupe 1 (85 %) présentait un second stade 3 heures et le groupe 2 (15 %) ? 3 heures. Les césariennes pour non-engagement étaient significativement plus élevées dans le groupe 2. Aucune différence significative n’a été observée en termes de morbidité maternelle. Le score d’Apgar médian à 5 minutes était plus élevé dans le groupe 1. La proportion de bébés transférés au NIC («Neonatal Intensive Care») et en néonatologie était plus élevée dans le groupe 2. Conclusion : nous avons principalement noté une majoration de la morbidité néonatale lorsque le second stade dépassait 3 heures, ce qui rejoint la littérature où l’on décrit, également, une majoration de la morbidité maternelle. Prolonger le second stade nous semble, dès lors, inapproprié dans l’état actuel des connaissances.