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Anvers, le paradis perdus

Numéros de page :
4 p. / p. 82-85
Durant trois ou quatre décénnies, les diamantaires anversois pensaient avoir l'éternité pour eux. Ça les as rendus forts, ça les as rendus imprudents. Internet et la mondialisation ont boulversé le business. Les pierres se négocient désormais aussi à Dubaï, Moscou, Mumbai, New York et Tel-Aviv. A Anvers même, les anciens nécociants juifs sont de plus en plus souvent évincés par des Indiens. La romancière bruxelloise Nathalie Skowronek, dont les arrière-grands parents ont fui la Polmogne pour s'établir à Charleroi, s'est promenée dans la métropole, où la nouvelle génération de diamantaires a compris que pour elle, c'est fichu.