Aller au contenu principal
couverture du document
Veuillez vous connecter pour réserver

La dissolution

Editeur :
Année de parution :
2008
1 vol. (532 p.) : 20 cm
9782913549272
Feuilletoniste " revendiqué, Roubaud aborde cette première partie de sa sixième branche intitulée La Dissolution, sept ans après la fin de la cinquième, La Bibliothèque de Warburg. Récapitulons pour ceux qui n'ont pas tout suivi, ou dont la mémoire flanche, les étapes du Traité de ladite en process : la branche 1 était Le Grand Incendie de Londres (1989), devenu le titre général de la Prose roubaldienne, sous-titrée La destruction. La branche 2 explorait l'enfance dans La Boucle, la 3, Mathématique: fut complétée l'année dernière par Impératif Catégorique, la 4 était Poésie:, ce qui nous conduit à la branche 5, susnommée, qui se terminait par le chapitre " Tout : rien ", écrit le 29 juillet 2001, et retraçant cette journée du 24 octobre 1978 où le plan du Projet terminait en confettis dans la poubelle de son auteur. Pouvait-il se passer encore quelque chose ? Depuis vingt ans que les branches croissent, et quand bien même " il aura fallu remuer ciel et terre " selon ses dires, Roubaud poursuit. La Dissolution - évidemment en hommage à La Disparition de Perec - débute, comme il est d'usage, légèrement en amont de la fin de la branche 5, le 3 août 2000 par une " séquence de bavardages " ouvrant de nombreuses autres, dispensées lors du séminaire " Question d'une poétique formelle " donné à l'EHESS - le livre que l'on a entre les mains aura été entièrement lu aux étudiants par l'auteur au cours de ce séminaire. Tour de force déjà de donner voix vive à ces incises et bifurcations-là, voulues par l'axiome " A mémoire discontinue, prose discontinue./ A mémoire bifurquante, prose bifurquante ", et ici mises en exergue - pour le première fois depuis la branche 1 - en couleurs par un remarquable travail des éditions Nous.In : http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=60548

Plus d’infos